De mes bras lourds, de mes mains,
de mes coudes en tenaille
forts de la sève des pins,
j'en vais faire une muraille :
c'est pour qu'après tes batailles
ton corps s'y pose serein ;
qu'il y rêve de fiançailles
ou de rivages lointains.
Mes regards tournés ailleurs
ne t'y verront pas dormir
(tu pourras tout à loisir
serrer l'élu(e) de ton coeur).
Si t'en voulais repartir
le front chargé de vigueur,
mes bras s'ouvriraient vainqueurs
pour t'y laisser revenir.
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