ne pas se brûler la rétine
Ne rien voir ou presque pour
mieux distinguer le disque
Et mon âme perdue
dans un jeu à trois ombres
La tienne l’éclaire
La tienne la cache
La tienne l’inonde
et de feu
et de neige
et d’errances
Et mon âme perdue
dans un jeu à trois ombres
La tienne l’éclaire
La tienne la cache
La tienne l’inonde
et de feu
et de neige
et d’errances
Nouées mes phalanges
collée la peau des doigts
dans tes cheveux d’ange
Je meurs si ça change
Dedans moi la prière
« que rien ne s’arrange ! »
Mais impossible de joindre
les paumes des mains
comme le font les saints
Pour chanter tes louanges,
point de mains, prises qu’elles sont
dans tes cheveux.
Ange,
mes chants choisissent les mots
et ton parfum les mélange.