mercredi 11 novembre 2015

Ma soeur est morte

Passent neutres les ans, et les jours et le monde
simples coulent les soirs, les heures sans défauts
puis la seconde qui glaciale tombe
me saisissant d'horreur en pas plus de trois mots.

L'innocence est partie, reste la déchirure
mais la voix inutile et les mains abattues
ne se résignent pas devant la certitude
Ô tentative vaine à s'avouer vaincues

Si ma note tremblante et mes doigts sur les cordes
sont bien mal assurés, qui me corrigera?
Je chante ces trois mots pour que la peine sorte :

Elle est morte, ma soeur et le silence est là.
Lydia, que par ce chant l'écho de ta passion
soit le souffle apaisé de ton accordéon.


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